Scylla[...] Integré(e)
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| Sujet: [Fic] Les joyaux de l'ombre Lun 21 Mar 2011 - 22:34 | |
| Voilà ma fic, dont j'ai écrit pour l'instant six chapitres, il y a un an environ de ça. J'ai abandonné mon projet par souci de temps et de motivation, mais je compte bien m'y remettre si le début vous plaît =) Par contre je tiens à vous prévenir, il ne s'agit pas vraiment d'une fic "conventionnelle". J'entends par là qu'il ne s'agit pas de quête de badges, de héros parfaits, aucune auto-censure ( ) donc des passages quelques fois un peu osés, mon récit est conté à la 1ere personne, lequel raconte un peu sa vie et ses sentiments... Enfin bon, vous verrez par vous même =) PS : les autres chapitres vont arriver au fur et à mesure, j'ai quelques retouches à faire. Sur ce, bonne lecture =) Prologue :- Spoiler:
??? : Tu vois à quel point on en est arrivé ?
??? : Style c'est moi le responsable ouais.
??? : Tu vois tous ces Pokémon qui souffrent ? Tous ces Pokémon en pleurs, c'est ta faute. C'est à cause de toi. Tu les vois tous ? C'est trop tard, tu as échoué.
??? : Il reste toi, je n'ai pas échoué, pas encore.
Chapitre I :- Spoiler:
C'est un jour comme les autres. La routine me viendra à bout. Enfin, pas vraiment. Hier soir, mon frère avait réglé le volume de mon réveil au maximum. Je peux vous dire que je regrette encore mes défunts tympans. J'ai agonisé pendant bien 10 minutes dans mon lit, jusqu'à ce que ma mère m'y retire de force. J'ai bu mon lait en 4e vitesse puis j'ai avalé une Oran plus vite que vite, si bien que ça m'a valu un hoquet d'une demi-heure. Je suis ensuite sorti de chez moi et l'Arcanin m'a aboyé comme si j'étais la mort, comme tous les matins. On est déjà au début du printemps et les Mystherbes ont déjà envahi mon jardin. Après avoir marché 5 minutes, j'arrive enfin devant le château des Louin. Comme d'habitude, je me mets à côté de la grille d'entrée, en faisant style de lire mes sms (ceux que les amis que je n'ai pas n'arrêtent pas de m'envoyer). Je fais ça depuis qu'elle a décidé d'aller au lycée à pied pour perdre ses 3 kilos en trop imaginaires. Après un bon quart d'heure, la voilà enfin qui marche dans sa cour en direction du portail. Lyra. Lyra Louin. Princesse, Lyra Louin, s'il vous plaît. Ce matin, elle est splendide (pour changer un peu). Son collier de perles rouges qui lui arrive jusqu'aux hanches flotte dans le vent, à l'instar de sa chevelure platine. Elle ouvre le portail et sors sur le trottoir. Elle me lance un petit sourire.
Lyra : Tu attends quelqu'un ?
*T'as toujours pas compris que c'est toi que j'attends ?! T'es pas blonde pour rien toi hein !* Thomas : Euh nan jme suis... Foulé la cheville alors jme repose un peu. *How sérieux t'avais pas plus pourri comme excuse en stock ?*
Lyra : Ah d'accord. A tout à l'heure en cours alors.
Elle me refait un sourire (enfin j'espère, j'ai pas pu voir parce qu'au même moment elle s'est recoiffée et sa bague en diamant de 13 carats s'est refletée en plein dans mes pauvres rétines).
Thomas : Euh ouais à tout à l'heure.
J'ai fais style blasé parce qu'il parait que ca attire les filles quand on les ignore. Enfin ça c'est mon pote Pete qui me l'a dit... Elle partit vers le lycée et moi je faisais genre j'me massait la cheville (d'ailleurs j'espère que personne ne m'a vu). Je l'ai suivie quelques secondes après. Je me suis mis à quelques mètres d'elle puis je marchais derrière elle sans qu'elle me capte. Et là, c'est un des rares moments de la journée où je voudrais que la routine soit la même pour toujours. Sauf qu'hier il y avait eu beaucoup de vent, et j'ai voulu m'la péter un peu en mettant qu'un T-Shirt. Du coup j'ai chopé un rhume, et j'ai éternué.
Lyra : Oh tu es là ? Désolé je ne t'avais pas remarqué.
Thomas : Oh nan j'viens juste d'arriver t'inquiète pas.
Lyra : Ah d'accord. Ta cheville ça va ?
Thomas : Ma cheville... ?
*Mais qu'est-ce qu'elle raconte elle ?* Thomas : Ah oui ! Ma cheville ! Ben euh, ouais un peu mieux.
Lyra : Alors, toujours pas de Pokémon toi non plus ?
Thomas : Ben, nan. Ma mère dit que je suis trop jeune. Heureusement que j'suis bientôt majeur hein.
Lyra poussa un ptit rire *Ouuuuuuuuuuais !!!*.
Lyra : Pffffffff moi non plus. J'essaye de prendre un peu ceux de mon père mais ils m'écoutent pas.
J'vais pas vous raconter les autres détails, après elle me parle de je sais plus quoi. J'me suis contenté de dire ouais à tout puis ça a eu l'air de bien marcher. Pis tant qu'on y est, j'vais pas vous raconter la journée non plus. Le seul truc bien c'est quand Lucas s'est embrouillé avec Kevin. Ils se sont battus et Lucas a eu 3 points de suture. Kevin lui, a rien eu je crois. Aujourd'hui, c'était le jour du marché, alors en sortant je suis allé y faire un tour. Je savais que j'allais rien acheter, que j'allais passer devant les stands sans m'y arrêter parce que je n'y prêterai aucun intérêt, mais je voulais quand même y aller. Il y avait du monde, trop de monde. Il y avait plein de flics avec leurs Démolosses tellement l'agitation était grande. En passant devant un stand de fruits, j'ai vu un Tenefix au pied d'une pile de pommes. Le petit avait l'air agité et regardait sans cesse aux alentours. Finalement, il prit une pomme et la cacha vite derrière son dos. le vendeur s'avança dans la rue pour je ne sais quelle raison. Le Tenefix avait l'air mort de trouille. Il me vit et me jeta la pomme dans les mains. Par réflexe, cette pomme je l'ai attrapée. Le petit Tenefix me pointa du doigt et poussait des cris d'exclamation. Le vendeur me vit avec la pomme et me la retira violemment des mains en me lançant un regard noir. Etrangement, il ne dit rien. Il retourna ensuite derrière son stand en marmonnant dans sa barbe. Le petit Tenefix reprit une pomme. Je le regardait, exorbité. Mon regard croisa le sien et il me sourit. Ses dents pointues et sans doute tranchantes pouvait faire peur, seulement une de ses canines manquante le décrédibilisait totalement. Il partit ensuite en courant. J'essayais de le suivre mais la foule était bien trop dense. Il ne courrait pas très vite mais lui, au moins, il pouvait se faufiler entre les jambes des gens. Au bout d'un moment, il sauta sur le store d'un stand et me fixa du regard. Je m'arrêta alors et fit de même. Il mordit la pomme a pleines dents puis me tira la langue. Il sauta ensuite sur le toit d'un bâtiment et s'enfuit. J'étais bouche bée, et en admiration de ce petit Pokémon. Je sais pas trop ce que je lui ai trouvé, mais je l'ai trouvé exceptionnel. Chapitre II- Spoiler:
Ce matin, je l'attends encore. Seulement cette fois-ci, au lieu de lire les messages que je n'ai pas sur mon portable, je cherche une excuse un peu plus crédible que mon foulage de cheville d'hier. J'étais en pleine réflexion quand elle ouvrit la porte. C'est marrant, elle avait des boucles d'oreilles en perles bleues et on pouvait se voir dedans. Je me suis rendu compte que j'avais oublier de me coiffer ce matin, la classe...
Lyra : Tu es encore là ? On dirait que tu fais exprès chaque matin.
*Nan sérieux ? Tiens j'avais pas remarqué moi*
Thomas : Euh nan, c'est ma cheville qui me relance.
*Et meeeeerde*
Lyra : Encore ? Fais-moi voir ça.
Thomas : Euh nan nan c'est bon t'inquiète pas pour moi.
Lyra : Roh allez montre-moi ça.
Elle se pencha et remonta le bas de mon pantalon. La vue aérienne qui s'offrait à moi m'en fit voir de toutes les couleurs. Elle me disait des trucs mais j'étais trop absorbé par ce que mes rétines étaient en train de graver dans ma mémoire.
Lyra : Hé tu m'écoutes ??
Thomas : Euh ouais ouais.
Lyra : Mmmh... Bon je sais pas ce que tu as. Et sinon, tu n'aurais pas quelque chose... À me dire ?
*Houlà... Si je te dis que je suis fou amoureux de toi tu dis quoi ?*
Thomas : Euh... Rien de spécial, je crois.
Là encore j'ai fait le mec blasé, comme m'a dit Pete. Je commençais à douter de sa technique mais je savais pas quoi faire d'autre alors bon.
Lyra : Et bien moi si.
Dit-elle en se relevant. Elle me regardait droit dans les yeux. J'pouvais me voir aussi dans ses mirettes azur. Et je me suis aussi rendu compte que je m'étais vraiment pas coiffé du tout.
Lyra : On s'aime, pourquoi on se met pas ensemble alors ?
*Gnéééééé ?!*
J'ai balbutié des trucs incompréhensibles pendant au moins dix secondes, puis elle a soupiré et m'a embrassé. C'était parfait. D'ailleurs, je n'aurais jamais cru que son dentifrice était au goût fraise, étrange. On est resté au moins deux minutes comme ça, et puis soudain, j'me suis réveillé. La première chose qui nous vient à l'esprit, dans ces cas là, c'est d'aller se pendre. Le rêve qu'on vient de faire concrétise notre plus grand voeu, et puis après on se réveille et on revient à la réalité, en sachant que ce que l'on vient de vivre, le rêve qui nous semblait plus que réel, n'aura jamais lieu. Moi je pense que le matin donne le ton d'une journée. J'espère que je me trompe, sinon j'vais bien prendre aujourd'hui. Au cas où, je m'arrête au château des Louin, si ça se trouve, c'était un rêve prémonitoire. Ca s'est passé exactement comme dans mon rêve. Sauf qu'au lieu de m'embrasser, elle m'a demandé de manger avec elle à la cantine. On passe pas direct au stade resto 3 étoiles hein.
Thomas : Ben, on mange ensemble tous les midis non ?
Lyra : Oui, mais là, il n'y aura que nous deux.
Thomas : Que nous deux... Toi et moi quoi ?
Lyra : T'es sûr de pas être blond un peu sur les bords toi ?
*Hum... Je me passerai de commentaire*
Lyra : Oui, toi et moi. Je n'ai envie de manger qu'avec toi aujourd'hui.
Son grand sourire semblait tout dire. À elle au moins, il ne lui manque pas de canine. On a fait la route ensemble, comme hier. On a mangé les deux, on a bien rigolé et puis voilà. Ensuite, on est allé au cours de combat.
Lyra : Hé Thomas ! On se met à côté ?
Je sais pas ce qu'elle avait avec moi ce jour-là, mais bon on va pas s'en plaindre hein. On s'est mis à côté. Le cours n'avait même pas commencé que l'alarme incendie sonna. Tout le monde criait "WAAAAAAAAAAH ON VA TOUS MOURIR !!!!!!" alors qu'on savait pertinemment que c'était une fausse alerte. Un coup des terminales sûrement. C'est ce qu'on pensait, jusqu'à ce que les terminales passent en courant devant notre salle dans le couloir, en criant "WAAAAAAAAAAH ON VA TOUS MOURIR !!!!!!". Là, je m'y suis mis aussi à crier. Mon meilleur ami Pete regarda par la fenêtre. D'après lui, des Dracaufeus bizarres bombardaient notre lycée Victor Draco. Le nom de mon lycée est bizarre. Il s'appelle comme ça en honneur du héros qui sauva la Terre d'une chute de météores avec un Draco. Ce même Draco vit encore et se trouve dans le jardin du lycée. Vous vous en foutez mais je le dis pour faire mon intello. On était en train de sortir de la salle quand le mur côté fenêtre éclata. La fumée se dissipait assez lentement, mais on pouvait quand même distinguer une silhouette massive dans la brume de poussière. Lyra, elle, était restée au fond de la salle en pleurant. L'ombre se tourna vers elle et commença à l'approcher. Comme on était en cours d'apprentissage au combat, il y avait des Pokéball partout. Je pouvais pas la laisser se faire agresser par le gros truc alors j'en prit deux et les balança sur le Pokémon baraqué. Ces Pokéball étaient vides. Il les reçut sur la tête mais il n'a pas eu l'air d'y prêter une grande attention. Ce Pokémon était un Carchacrok noir. Il prit Lyra sur son dos et repartit par le trou du mur. Là, j'ai buggé pendant 30 secondes, tellement je pigeais que dalle à ce qui se passait, puis j'me suis tourné vers la sortie. Le feu s'était propagé dans le couloir. J'essayais de réfléchir à comment sortir, et puis je me suis évanoui, au milieu des flammes. Chapitre III- Spoiler:
Aujourd'hui, on est le lendemain d'hier, et hier, c'était l'avant-hier de demain. A cause de l'avant-hier de demain donc, le lendemain d'hier je me suis réveillé sur un lit d'hôpital.
*Doux Jésus, mais quelle intro pourrie.*
Il y avait ma mère et mon père qui étaient à côté de moi, ainsi qu'un Gardevoir. L'infirmière verte et blanche me massait le torse et ses mains étaient entourées d'un halo bleu. Il paraît que je ne suis resté dans le coma que 5 heures. Il paraît aussi que les secouristes sont arrivés juste à temps. S'ils étaient arrivés quelques minutes plus tard, la fumée m'auraient asphyxié et je serais probablement mort. Cette journée là n'étaient pas comme les autres mais elle était tout aussi intéressante... Un Nanméouïe s'est trompé de veine deux fois en me prenant ma prise de sang et c'est un Leuphorie qui a dû prendre le relais. Je suis parti le soir. En retournant à la maison, on est passé devant mon lycée, enfin ancien lycée. La façade était noircie par les flammes, du moins ce qu'il en restait. Le bâtiment était éventré et il y avait des débris partout dans la cour. L'hier de demain, cette fois-ci je me suis réveillé dans mon lit, sans aucune jolie infirmière. Comme j'avais récupéré, je devais déjà reprendre les cours. Notre lycée ayant été réduit en cendres, tous les élèves de mon établissement ont dû être envoyé dans l'autre de la ville, le lycée Jacques Momartik. Le nom de ce lycée est encore plus saugrenu que le notre. Il s'appelle comme ça en l'honneur d'un Momartik et de son maître Jacques qui ont sauvé la capitale d'une coulée de lave. Depuis que son maître est mort, le héros Momartik a trouvé refuge dans ce lycée. Excusez-moi hein mais pour une fois que je retiens quelque chose je peux m'la péter un peu avec ça quand même. Donc voilà, depuis aujourd'hui, le Lycée Momartik a 1800 élèves à son actif. La première chose que j'ai remarqué en arrivant, c'est que je suis vraiment tombé dans un lycée de Barpaus. Je savais que j'aurai dû choisir d'aller à Momartik, quoique j'aurai pas rencontré Lyra. Comme y'avait pas de place, on a dû faire cours dehors, dans le parc du lycée. Et comme les profs n'étaient pas assez nombreux, ce sont des Pokémon qui nous ont fait cours. Je peux vous dire qu'après une heure de francais avec un Flagadoss, je regrette Mme Judsitrus. Mais faut avouer qu'un cours de maths avec un Mr. Mime c'est plutôt marrant. Aujourd'hui, je n'ai pas vu Lyra. Je commence à bien m'inquiéter à son sujet. J'irai voir la police en sortant des cours. Cette journée, comme celle d'hier, était différente en contenu mais semblable en divertissement. J'suis sorti par le grand portail où les 1800 lycéens se poussaient, se marchaient dessus (enfin pour ceux qui ont eu la malchance de refaire leurs lacets). Je me suis dirigé vers le poste de police donc. La route est longue mais bon, je verrais sûrement l'agent Jenny, donc je fais un effort. Je passe devant la grotte cristal. Elle est réputée pour être une véritable mine de cristal, comme son nom l'indique. Seulement après des années de forages, il faut maintenant aller creuser bien loin sous terre pour en trouver. J'allais continuer ma route quand un petit Mélofée sortit de la grotte. Il avait l'air affolé. Il sautait sur place en me montrant la grotte de doigt, tout en poussant des petits cris. Je l'ai donc suivi dans la grotte sombre. Il faisait tellement froid qu'on pouvait voir notre souffle. Tout en courant, le petit Mélofée n'arrêtait pas de me parler en faisant plein de petits gestes. Il ne semblait pas savoir que je ne comprenais pas un mot de ce qu'il me disait. Finalement, il s'arrêta d'un coup. Il me montra quelque chose du doigt, les larmes aux yeux. C'était une grande grotte.Il y avait un homme baraqué qui tenait un Tenefix dans ses bras. Ce même Tenefix se débattait vainement en criant.
Thomas : Hé toi ! Lâche-le !
Le petit Tenefix avait l'air aussi surpris que son agresseur de me voir ici. Le Tenefix s'arrêta de bouger et sourit jusqu'aux oreilles, il lui manquait une canine. C'était le même Tenefix que celui du marché.
??? : Qu'est-ce que t'as toi ? Tu cherches les noises ?
Thomas : Lâche-le ! Ou sinon... Je t'envoie mes Pokémon... Euh... Surpuissants !
*le bluff ça marche toujours*
??? : AHAHAHAH !!! J'aimerais bien voir ça petit mais j'ai du boulot.
Il me tourna le dos et partit. Le Tenefix posa sa tête sur l'épaule du mec et me regarda. Soudain, il mordit le coup de l'homme comme il l'avait fait pour la pomme. Le mec hurla de douleur et pourtant il garda le Tenefix dans ses bras, il n'avait pas l'air de vouloir le lâcher. Le Tenefix le lacérait, puis il finit par lâcher prise. Le Tenefix couru vers moi et me sauta dans les bras. Il me regardait droit dans les yeux et me balbutiait des murmures incompréhensibles. Il finit par arrêter de parler puis il mit ses bras autour de mon coup et se serra contre moi, on aurait dit qu'il vibrait, de peur sans doute. L'homme se releva difficilement. Le Tenefix se mit sur mes épaules et criait des trucs ressemblant à "BWABWABWA !!!" (ou un truc comme ça, j'ai pas trop pu distinguer parce qu'il criait trop près de mes oreilles) tout en le montrant du doigt. L'homme courut vers moi. Le Tenefix continuait à crier mais j'étais paralysé de peur. Le baraqué me plaqua violemment contre le mur tandis que le Tenefix avait sauté juste au bon moment pour éviter l'attaque. Son visage ensanglanté était terrifiant. Le petit Tenefix étant posté sous ses jambes et me regardait. J'avais envie de lui demander ce qu'il foutait la planté à rien faire alors que je venais de lui sauver la vie en me sacrifiant assez héroïquement (c'était ma bonne action de la journée on va dire) mais ma voix était bloquée. Je fis alors le premier truc qui me vint par la tête et je lui ai mis un coup de boule. Même si le Tenefix m'applaudissait avec un large sourire, il semblait que mon attaque ai eu plus d'effet sur moi que sur le baraqué. J'ai alors changé de tactique. Etant moi-même un garçon, je connais très bien nos points faibles (même si celui auquel j'allais m'attaquer est connu de tous). Je lui mis alors un coup de genou entre les jambes. Le Tenefix, au contraire de l'ex-homme, avait l'air ravi. Alors que le gars était par terre à gémir, tout en se tenant, le Tenefix sautillait autour de lui tout en se foutant de lui. Il était mort de rire. Je repris mes esprits quelques secondes, quand voilà que l'homme se releva violemment. Le Tenefix se roulait par terre de rire et n'avait pas l'air de l'avoir remarqué. Au bout de quelques secondes, le Tenefix se releva tout en essuyant les larmes de son fou rire, puis il vit l'homme qui se tenait debout devant lui. Là, il changea radicalement d'expression. Ils se fixèrent du regard pendant un instant qui me paru très long. Et là, contre toute attente, le Tenefix se retourna dos à l'homme, puis se tapa les fesses en dansant pour se refoutre de lui. L'homme et moi étions sidérés. L'homme n'a même pas eu le temps de réagir que le petit monstre s'était déjà faufilé dans ma capuche. Ce dernier me murmura quelque chose, puis se recroquevilla dans ma capuche. L'homme se rua sur moi, à nouveau. Il me prit par le col et me souleva. Il prit le Tenefix par une main et me jetta par terre de l'autre. Je voyais un peu trouble mais je distinguais qu'il se dirigeait vers la même direction que tout à l'heure, avant que le Tenefix ne le morde. J'entendais vaguement les cris du petit monstre violet. J'avais été bien sonné et je crois que je suis resté au moins 5 bonnes minutes comme ça, jusqu'à ce que le Mélofée vienne me voir. Il me criait dessus tout en montrant la direction que l'homme avait prit. Il me prit la main et me tira sur le sol. Au bout de 20 mètres, j'avais avalé tellement de terre que je finis par me relever et continua la marche debout, comme je pouvais. On arriva devant un cul de sac. Le Mélofée appuya sur un petit caillou par terre, et un trou apparu comme par magie dans le mur de roche. D'après ce que j'ai compris, il m'ordonnait de m'engouffrer dans le trou. Je lui ai fait comprendre que j'avais pas que ça à faire et que j'avais mal partout mais il m'y poussa. Je descendais dans un toboggan. Il y avait des Nosferaptis qui volaient dans touts les sens. Finalement, j'atterris enfin dans une petite pièce, d'un blanc immaculé.
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